Hépatite C
Transmission nosocomiale, état de santé et devenir des personnes atteintes
Ouvrage
BRONOWICKI JP, DAURES JP, DEUFFIC-BURBAN S
Paris : Inserm, 2003, 41 p.
Thématique(s) : Hépatites / VIH / IST
L’infection par le virus de l’hépatite C (VHC), qui touche environ 1% de la population française, représente un problème majeur de santé publique du fait des complications sévères - cirrhose et hépatocarcinome notamment – survenant chez une partie des personnes infectées. En raison de la longueur de la phase asymptomatique de l’infection (15-20 ans en moyenne) et un pic de contamination situé entre 1980 et 1990, la mortalité par hépatocarcinome et cirrhose devrait augmenter jusqu’aux années 2010-2020.
Grâce à l’efficacité du dépistage des donneurs de sang et à un renforcement de l’application des règles d’hygiène en milieu de soins, on peut estimer que l’incidence a diminué de 40% au cours des années 1990. L’incidence résiduelle des nouvelles contaminations est largement en rapport avec l’usage intraveineux de drogue. L’imputabilité d’une infection à un acte médical se rapporte donc principalement à des actes anciens; cette recherche d’imputabilité s’avère souvent difficile.
Médecine hospitalière et médecine ambulatoire sont appelées à offrir à chaque personne chroniquement infectée une prise en charge adaptée au stade de sa maladie et tenant compte de sa qualité de vie.
Cette expertise collective, réalisée à la demande de la Direction générale de la santé sous l’égide de l’Inserm, présente un bilan des connaissances sur l’évaluation des risques, passés et actuels, de transmission nosocomiale du VHC et sur l’état de santé et le devenir des personnes infectées.
(Résumé de l'éditeur)
Prise en charge médicosociale État de santé Morbidité Mortalité Facteur de risque Infection nosocomiale Hépatite virale C Maladie infectieuse Recommandation Qualité de vie
www.ipubli.inserm.fr/handle/10608/51