SOCIETE FRANCOPHONE DE SANTE ENVIRONNEMENT / Les exemples de « crises » ne manquent pas en santé environnementale : la chlordécone aux Antilles, la pollution atmosphérique de la vallée de l’Arve, l’incendie de Notre-Dame de Paris, la prévalence des cancers du pourtour de l’Etang de Berre, l’accident industriel de Lubrizol, la contamination au mercure des berges du Rhône en Valais (Suisse), l’explosion du port de Beyrouth (Liban), les questions liées au dérèglement climatique ou encore la  pandémie de la Covid-19, pour ne citer que des cas récents.

Les bouleversements induits par les sciences, les techniques et le développement économique sont à la source de cette dynamique dramatique d’événements indésirables avérés ou non, accidentels ou chroniques, attribuables - de façon reconnue ou pas - à des facteurs socio-environnementaux.

Dans la mesure où les problématiques sous-jacentes, au croisement des affaires humaines et de l’environnement, s’intensifient et se complexifient, les crises, si elles ne sont pas mieux anticipées, gérées, surveillées, se multiplieront et continueront à faire la une des médias et à susciter de vifs débats au sein de la société.

La SFSE proposera lors de son douzième congrès plusieurs réflexions autour de trois grands axes principaux dans une volonté de formuler des réponses associant la pluralité des acteurs francophones : experts en santé environnement (épidémiologistes, statisticiens, géographes, médecins, ingénieurs…), représentants de la société civile (associations environnementales ou de patients), représentants des pouvoirs publics (ARS, Collectivités territoriales, préfet...), experts en sciences sociales (sociologues, psychologues, philosophes, anthropologues...), acteurs du secteur économique.. et beaucoup d’autres encore.